"Quand je peins la montagne, la montagne c'est moi. Je suis la montagne.
Je voulais peindre ce qui ne se voit pas, le souffle de la vie, le vent, le mouvement, la vie des formes, l'éclosion des couleurs et leurs fusions.
C'est ma manière de représenter le vent, de peindre le vide, la lumière, sa clarté, sa pureté.
Légèreté de l'espace, fusion des couleurs, turbulence des formes qui se disputent la place du vide, masses qui s'affrontent comme mes angoisses et mes peurs, silence du blanc, sérénité du bleu, désespoir du violet et de l'orange.
Je ne crains pas de vieillir ni de mourir, car tant que je saurais me servir d'un pinceau ou d'un tube de couleur, il ne pourra rien m'arriver."
Zao Wo ki